Algérie
Saint Augustin d’Hippone  
 
 

L’Algérie est à l’aube de son histoire peuplée de Berbères, en partie nomades, issus de diverses migrations préhistoriques.
> Histoire de l'Algérie



Les Algériens descendent généralement soit des Berbères, soit des Arabes, qui sont les deux ethnies qui prédominent en Algérie.
> Les peuples de l'Algérie



Ce sont les peuplades qui vivent dans ce vaste désert qui lui donnèrent son nom : Al-Saharra ou Ar-Sahhra, qui signifient désert...
> Le desert du Sahara


Célèbre philosophe, religieux, scientifique et théologien algérien, Augustin d’Hippone fut l’un des principaux Pères de l’Église latine et l’un des trente-trois Docteurs de l’Église. Il est d’ailleurs fêté par les catholiques chaque 28 août, jour de sa mort. Son œuvre et sa doctrine donnèrent naissance à un système de pensée, l’augustinisme, qui influença toute l’histoire de l’Église.

 

Saint Augustin d’Hippone

 

Parmi ses nombreux écrits, les « confessions » relatent sa jeunesse. Né le 13 novembre 354 à Thagaste (actuelle Souk-Ahras), au cœur de l’Empire romain et de ce qui fut l’ancienne Numidie, d’un père citoyen romain païen et d’une mère chrétienne d’origine berbère, il reçoit une éducation latine bien qu’il parlera le Numide. Démontrant de grandes capacités scolaires, il part étudier à Carthage, où il y rencontre une femme qui sera sa compagne pendant quatorze ans, et dont il aura un fils. À cette même époque, il adopte le manichéisme, provoquant la colère de sa mère. En 375, il revient à Thagaste enseigner la grammaire avant de repartir pour Carthage puis Rome et, en 384, pour Milan, exaspéré par son emploi de professeur et l’esprit trop étroit de ses élèves. Là-bas, il rencontre des poètes et des philosophes platoniciens qui vont énormément l’influencer, le détournant progressivement du manichéisme. C’est finalement sa rencontre avec Ambroise de Milan, l’évêque de la ville, qui l’incitera à rompre avec le manichéisme. Et finalement, en 386, il se convertit au christianisme.

 

Après diverses allées et venues entre Milan, Rome et Thagaste, il finit par retourner dans sa ville natale, pour défendre l’Église. Attiré par la vie monastique, il transforme la maison familiale en monastère, mais le destin fera de lui un prêtre puis un évêque, celui d’Hippone (actuelle Annaba). Il y décède le 28 août 430, laissant derrière lui de nombreux écrits philosophiques, et des réflexions sur la femme, la sexualité, la société…


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